De nombreux laboratoires se sont déjà engagés sur la voie de la transition environnementale, notamment en élaborant leur bilan d’émissions de gaz à effet de serre, grâce à l’outil Labo 1.5, puis en mettant en œuvre des premiers plans d’actions. Même si cette démarche est très encourageante parce qu’elle est le signe d’une prise de conscience collective de l’urgence, les plans d’actions sont souvent peu ambitieux au regard des enjeux, par manque de véritables leviers d’actions. Les grands postes d’émission de la recherche sont les fluides (prioritairement chauffage et électricité), les transports et les achats, avec des poids variables selon la discipline scientifique.
La rénovation thermique du bâtiment est un levier clef pour atteindre la décarbonation complète de nos activités de formation et de recherche. Dans l’état actuel du patrimoine et du financement de sa rénovation thermique, nous devons mettre davantage de moyens pour obtenir un soutien de l’État et des collectivités territoriales à la hauteur des besoins. La production locale d’énergie renouvelable, notamment solaire, doit aussi devenir un projet phare de l’établissement.
Pour engager la nécessaire évolution des activités de formation et de recherche afin de supprimer complètement leur empreinte environnementale, les composantes de formation, les laboratoires sont pour le moment livrés à eux-mêmes et les initiatives ne sont ni coordonnées, ni encadrées par les tutelles. Une réflexion collective est nécessaire sur les missions, l’évaluation de la recherche, le financement de la recherche ou encore la rationalisation des achats, afin d’établir un cadre d’actions coordonnées entre les tutelles et une co-construition avec les enseignants et les chercheurs, pour évoluer progressivement vers des pratiques plus sobres.
Nos engagements :

  1. Déployer à l’échelle de toute l’Université un observatoire permettant de réaliser un bilan des émissions de gaz à effet de serre de toutes les activités de notre quotidien : formation, recherche, mobilité ;
  2. Établir une liste de priorités pour la rénovation des bâtiments dans les demandes de financement CPER notamment afin de maximiser les réductions d’énergie ;
  3. Rechercher des financements et investir dans la production en énergie renouvelable directement sur le campus (Contrat d’objectif et de moyen notamment) ;
  4. Travailler avec l’Université de Toulouse, le SGE et les collectivités territoriales au développement de végétaux sur le campus (arbre, végétalisation des façades) ;
  5. Co-construire avec les associations étudiantes et les étudiants habitant sur le campus au déploiement de jardins partagés propices au développement d’un écosystème vertueux au cœur d’une ville.