Notre ambition : Mettre en œuvre une véritable transformation écologique de l’université dans tous les domaines

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La déclinaison de la transition écologique et sociétale en « Formation », « Vie étudiante et des campus » et « RH » est décrite dans les volets correspondants de notre programme.

Sobriété énergétique – Patrimoine – Recherche – Campus

L’université a réalisé en 2023 son bilan d’émissions de gaz à effet de serre (BEGES) de l’année 2022, et l’a publié sur le site de l’ADEME en 2024. Fort de ce constat, le plan d’action BEGES élaboré en 2024 comprend 100 mesures alignées sur le schéma directeur de la TES, le plan de sobriété énergétique, et d’autres stratégies institutionnelles.

De nombreux laboratoires se sont eux aussi déjà engagés sur la voie de la transition environnementale, notamment en élaborant leur bilan d’émissions de gaz à effet de serre grâce à l’outil GES1point5, puis en mettant en œuvre de premiers plans d’actions. Même si cette démarche est très encourageante parce qu’elle est le signe d’une prise de conscience individuelle et collective de l’urgence, ces plans d’actions sont souvent peu ambitieux au regard des enjeux, par manque de véritables leviers d’actions. Nous nous devons de les accompagner encore, en coordination avec les autres tutelles dans cette démarche. Les grands postes d’émission de la recherche sont les achats, les fluides (prioritairement chauffage et électricité), les missions, avec des poids variables selon la discipline scientifique.

La rénovation thermique des bâtiments est donc un des défis clés pour atteindre la décarbonation complète de nos activités de formation et de recherche. Le Schéma Pluriannuel de Stratégie Immobilière 2024-2029 (SPSI) prévoit une rénovation importante des locaux fondés sur un cofinancement de l’établissement et de l’État. La production locale d’énergie renouvelable, notamment solaire, devient aussi un projet phare de l’établissement.

Pour poursuivre la nécessaire évolution des activités de formation et de recherche afin de supprimer leur empreinte environnementale à l’horizon 2050, et susciter l’adhésion de toutes et tous, une réflexion globale et collective est nécessaire sur les mobilités durables, l’évaluation de la recherche, son financement par appels à projets ou encore la rationalisation des achats, pour évoluer vers des pratiques plus sobres.

En complément des actions de l’université ou de ses composantes, le sujet de recherche de nombreux laboratoires est en lien direct avec ces questions, notamment les transitions environnementales et numériques : climatologie, écologie, biodiversité, agriculture et alimentation, production, stockage et conversion de l’énergie, durabilité des matériaux, matériaux biosourcés, impacts environnementaux et écologiques du changement climatique, impacts sur la santé humaine, conséquences sociales, sociétales des politiques de ruptures. La cartographie de la recherche permet de mettre en lumière ces activités, souvent très à la pointe, afin de mieux la rendre visible, d’accompagner les laboratoires, de fédérer leurs actions et de soutenir leurs demandes de financement. Mais notre université et ses campus, de par leur taille et leur étendue, sont aussi de formidables terrains d’expérimentation. Dans la continuité du projet neOCampus, nous continuerons à encourager et développer les initiatives innovantes issues des travaux de nos laboratoires, de tous les personnels et étudiants, et à assurer leur visibilité. 

Nos engagements :

  1. Établir un projet d’établissement par une co-construction avec les personnels et les étudiants, pour évoluer vers des pratiques plus sobres ;
  2. Déployer à l’échelle de toute l’université un observatoire pour réaliser un bilan des émissions de gaz à effet de serre de toutes les activités de notre quotidien : formation, recherche, mobilité ;
  3. Mettre en œuvre les priorités pour la rénovation des bâtiments définies dans le SPSI notamment afin de maximiser les réductions de consommation d’énergie ;
  4. Finaliser les études, rechercher des financements et investir dans la production en énergie renouvelable directement sur les campus ;
  5. Travailler avec le SGE et les collectivités territoriales à la végétalisation des campus (arbres, végétalisation des façades, des toitures), à la rationalisation des usages des eaux de pluie, à la promotion des modes de mobilité durable ;
  6. Développer l’offre de formations sur ces enjeux pour tous les étudiants et personnels ; organiser des événements réguliers de sensibilisation des personnels et étudiants, en lien avec les associations étudiantes concernées.